Résolution #9 – Prendre soin de ses cheveux, sans exposer sa santé & l'environnement


Les shampoings, conditionneurs, masques & co, c’est un peu comme les savons, la plupart sont plutôt critiquables du fait de leur composition.

Les composants critiquables les plus couramment utilisés dans les produits pour les cheveux sont le Sodium Laureth Sulfate et les silicones.

Le Sodium Laureth Sulfate est un composant qui confère au produit une capacité à mousser. Il contient des substances classées potentiellement cancérigènes pour l’homme par le Centre International de la Recherche sur le Cancer. Il est également persistant dans l’environnement, c’est-à-dire qu’il se dégrade très difficilement.

Les silicones (composants se terminant par -siloxane et –cone : dimethicone, cyclomethicone, cyclopentasiloxane etc.) donnent une texture souple et douce aux shampoings & co, gainent le cheveu, les rendent soyeux et brillants. Cette capacité est liée à leur effet occlusif, c’est-à-dire qu’ils déposent une fine couche empêchant le cheveu de respirer. C’est un peu comme mettre du vernis sur vos cheveux, ça masque les dégâts, mais ça ne les soigne pas et ça les empêche de respirer. Les silicones sont, bien évidemment, suspectés d’être toxiques et cancérigènes et il a été démontré que certains peuvent altérer la fertilité humaine. Mais, le pire est qu’on estime qu’il leur faut 500 ans pour se dégrader dans l’environnement… Pauvre planète…

Comme d’habitude, je vous conseille de passer au peigne fin les composants de vos shampoings & co, y compris ceux acheter en pharmacie et ceux qui sont bio, en allant sur Noteo, ou à défaut en recherchant chaque composant dans la recherche INCI sur La Vérité sur les Cosmétiques. Les deux substances évoquées ci-dessus sont les plus courantes, mais ce ne sont pas les seules à éviter !

Si, comme moi, vous vous rendez compte que tous vos shampoings & soins contiennent des substances dangereuses pour vous ou pour l'environnement et qu'il vous semble important de protéger votre santé et/ou l'environnement, je partage avec vous mes alternatives :

Shampoings :
  • Melvita cheveux secs au Pollen, Carthame & Lavandin 
  • Melvita lavages fréquents Arnica & Myrte
  • Melvita soin douceur Miel de fleurs & Fleurs d’orangers

Comme d’habitude, j’ai testé ces trois là, mais pas toute la marque, alors si c’est un autre produit Melvita qui vous tente, vérifiez sa composition !

Vous pouvez aussi faire votre shampoing et après-shampoing vous-même, vous trouverez tous les conseils et pleins de recettes sur Aroma-Zone (Fiches Savoir Faire A-Z) ! J

Soin hydratant : 
Enduisez vos longueurs d’huile de coco bio avant d'aller vous coucher, laissez poser toute la nuit et faites un shampoing le lendemain matin. Vous pouvez aussi appliquer l'huile le matin au réveil, attendez au minimum 20 minutes avant de vous laver les cheveux, plus vous attendrez plus vos cheveux auront profité des bienfaits de ce soin. 

C’est un exemple parmi beaucoup d'autres, mais c’est le soin que je préfère. Il est facile à réaliser, très rapide, économique, sent très bon et est redoutablement efficace ! Pour celles ou ceux, qui ne seraient pas convaincus par l’huile de coco au premier abord, sachez que c’est l’astuce de Gisele Bunchen pour hydrater ses cheveux ! Alors, vous essayez ?

Démêlez vos cheveux :
Un bon coup de brosse avant la douche ou avant votre bain d’huile de coco & un peigne à large dent (démêloir) après, et vous devriez ne plus avoir besoin de démêlant.

Alors, allez vous changer votre routine cheveux ou allez-vous continuer à exposer votre santé et dégrader l'environnement ?

Résolution #8 – Nos savons, gels douche et démaquillants sont-ils safe ?


La douche, le bain, nettoyer son visage ou ses mains, c’est si agréable ! On se sent propre et sain. Sain ? Vraiment ? Avez-vous déjà regardé la composition de votre savon, de votre gel douche ou de votre démaquillant ? Il est temps de la regarder ! La grande majorité des savons & co contiennent des substances toxiques et cancérigènes…

J’ai fait le tour de mes savons & co et ils contenaient tous (sans exception) des substances toxiques, et pourtant la plupart avaient été achetés en pharmacie… Désolant… mais je vous rassure tout de suite, c’est très facile d’y remédier ! J

Alors, à vos étiquettes !

Regardez d’abord si votre produit contient l’un des 12 composants dangereux les plus couramment utilisés dans les produits d’hygiène et de soinCette liste a été réalisée par la fondation David Suzuki et est accessible iciVous pouvez aussi avoir accès au résumé de l’étude et de ses conclusions ici.

Cette liste de substances dangereuses n’est pas exhaustive, mais permet de faire un premier repérage rapide sur les étiquettes de vos produits. Si votre produit contient l’une de ses substances, il va falloir penser à en changer !

Si votre produit ne contient aucune des substances en question, cela ne veut pas dire qu’il est sans risque ! Je vous encourage vivement à aller consulter votre produit sur le site Noteo, qui attribue des notes santé et environnement à un grand nombre de produits de consommation. Et si votre produit n’est pas référencé, allez sur le site La Vérité sur les Cosmétiques et faites une recherche par composant. Cela vous prendra quelques minutes, mais vous permettra de limiter votre exposition quotidienne aux substances toxiques et cancérigènes : ce n’est pas du vraiment pas du temps perdu !

Alors ? Vos produits sont-ils safe ?

Si ce n’est pas le cas et que vous vous demandez « Quel produit safe choisir pour le remplacer ? », voilà quelques idées :
  • Pour le savon : savon de bain Melvita Argan, Coco & Karité ou savon crème Melvita Rose & Framboise. Si vous achetez d’autres savons chez Melvita, recherchez les ingrédients sur la Vérités sur les Cosmétiques, car je suis tombée sur un « savon naturel » qui n’était pas irréprochable… pas simple… Attention aussi aux savons « naturels de fabrication artisanale à l’ancienne », j’ai vérifié la composition d’un savon de Marseille que j’avais sous la main, c’était pas beau à voir… Donc vérifiez bien chaque ingrédient, ne vous faites plus avoir !
  • Pour nettoyer / démaquiller votre visage :
o   Solution 1 : liniment & hydrolat
    Vous pouvez faire votre liniment maison en faisant un mélange tout simple : 50% huile végétale et 50% eau de chaux, puis appliquer un hydrolat de votre choix (menthe poivrée, rose, camomille, etc.). En huile végétale, vous pouvez choisir de l’huile d’olive, de l’huile d’amande douce, de l’huile de sésame et bien d’autres encore, mais certaines huiles ne peuvent pas être utilisées, alors renseignez-vous. Mon liniment préféré est celui avec de l’huile de sésame. Tout est très bien expliqué sur le site Aroma Zone, qui est une mine d’informations sur les produits naturels et les recettes maison ! La durée de conservation d’un liniment maison est de deux à trois semaines, si vous voulez la prolonger, ajoutez un peu de vitamine E (toutes les explications sur le site d'Aroma Zone). Vous pouvez aussi acheter un liniment tout prêt en pharmacie, dans ce cas vérifiez au préalable sa composition !

o   Solution 2 : la poudre de Rhassoul
     Appelée aussi la « terre qui lave », un démaquillant tout simplement génial ! Vous mélangez la poudre avec un peu d’eau dans le creux de votre main et vous l’appliquez en faisant des petits ronds sur le visage avant de rincer à l’eau, c’est très agréable et très doux pour la peau. Le Rhassoul capte les impuretés et laisse une peau nette et toute douce.

Il existe des dizaines et des dizaines d’autres solutions de nettoyer ou démaquiller son visage avec des produits naturels, je vous ai présentés celles que j’utilise depuis déjà 6 mois et ma peau n’a jamais été aussi nette. Pour rien au monde, je ne repasserais à un démaquillant du commerce !

  • Démaquillant pour les yeux : vous pouvez utiliser votre liniment et votre hydrolat ou si vous avez un maquillage tenace, vous pouvez utiliser une huile végétale pure, puis votre hydrolat (le tout sur vos cotons réutilisables !)
  • Savon d’hygiène intime : celui de Melvita est très bien. Celui que j’achetais avant en pharmacie était vraiment tout sauf safe… pffff...

Alors, décortiquez les étiquettes de vos produits, trouvez des solutions de remplacement qui vous conviennent, finissez vos produits actuels, donnez-les ou vendez-les, réutilisez les contenants pour votre liniment ou autre produit maison, sinon recyclez les contenants de vos produits !

Alors? Allez-vous remplacer certains de vos produits ?

A venir des articles sur d’autres produits d’hygiène que nous utilisons tous les jours : les déodorants, les dentifrices, les shampoings, les crèmes pour le visage et les laits pour le corps. 

A samedi prochain ! Et n'hésitez pas à vous inscrire dans "Follow me by e-mail" pour être informé de la publication d'un nouvel article !

Résolution #7 – Eau en bouteille ou eau du robinet ?

Les bouteilles d’eau en plastique et moi, c’est une longue histoire, avec chaque jour une nouvelle bouteille et des questions qui me trottent souvent dans la tête : l’eau en bouteille est-elle meilleure pour la santé que l’eau du robinet ? Y a t’il des microparticules de plastique dans ma bouteille, que devient ma bouteille une fois qu’elle est mise dans le bac de recyclage, l’eau du robinet est elle pleine d’antibiotiques ? Pour mettre fin à ces questions récurrentes, j’ai fait quelques recherches.

Bouteilles en plastiques

De quel plastique est fait ma bouteille ? Jetez un oeil sur le numéro inscrit sur votre bouteille à l'intérieur des 3 flèches de recyclage, privilégiez les plastiques n°1 et excluez les n°3.

L’eau en bouteille contient deux fois plus d’hormones que l’eau du robinet ? Une étude allemande, très médiatisée, le clame, mais plusieurs scientifiques remettent en cause les méthodes utilisées et les références citées et concluent, suite à leurs propres études, que l’eau en bouteille n’est pas contaminée par le plastique. Concrètement, la contamination de l’eau par les hormones du fait du plastique de la bouteille n’est pas prouvée.

L’eau en bouteille est contaminée par d’autres substances du fait de son conditionnement ? Diverses études le prouvent et les effets sur la santé de ces substances à des doses très faibles sur le long terme ne sont pas encore connus.


Tant qu’on est dans les contenants d’eau, éviter les bonbonnes, car elles contiennent du bisphénol S. Cette substance, qui est venue remplacer le bisphénol A (interdit en Europe dans les contenants alimentaires depuis le début de l’année 2015) aurait des effets néfastes sur la santé (perturbateur endocrinien, anomalie dans la formation des neurones, augmentation du risque cardiaque, etc..) et serait a priori persistant dans l’environnement (il ne se dégraderait pas).Pour les mêmes raisons, évitez également les boites de conserves et les cannettes.


L’eau du robinet

Dans l’eau du robinet, on retrouve des substances dangereuses pour notre santé : de l’aluminium, des nitrates, des pesticides, des traces de médicaments, parfois des substances radioactives. Certaines de ces substances font l’objet de contrôles stricts (nitrates et pesticides), qui n’empêchent pas toujours des expositions trop élevées : «En 2007, 5,1 millions de personnes en France ont été exposé à des taux de nitrate trop élevés», rapporte le Figaro. D’autres substances, tels que des résidus médicamenteux et des substances radioactives ne font l’objet de contrôle qu'a posteriori et uniquement sur des échantillons… D’après une émission de France 3 « « Du poison dans l’eau du robinet », ces substances seraient parfois présentes dans des quantités mettant fortement en danger notre santé.

Si vous voulez connaitre les analyses d’eau de votre commune, c’est ici. Rappelez-vous que ces analyses portent sur une partie uniquement des substances dangereuses !!! Sur ce site, vous trouverez également des conseils sanitaires, tels que : ne pas consommer d’eau chaude ; laisser couler l’eau quelques minutes avant de la boire surtout quand vous vous êtes absentés quelques jours ou si vos canalisations sont en plomb (recueillez cette eau pour arroser vos plantes).

Et si je filtre l’eau du robinet ?

Les carafes ne filtrent que certaines substances et diffusent de l’argent dans l’eau. Et si le filtre n’est pas changé toutes les 4 à 6 semaines, il devient un vrai réservoir à microbes...

Au total, pas de solution miracle… La moins risquée me semble être celles des bouteilles d’eau, et vous ?

Si c’est aussi votre sentiment, pensez à vérifier le n° indiquant le type de plastique sur votre bouteille et allez faire un tour sur le site de la marque pour vérifier que les bouteilles sont bien 100% recyclables ! J’ai fait le test pour la marque Evian, c’est tout bon ! J

Si vous voulez en savoir plus, très bon article de UFC Que Choisir, ici.

Résolution #6 - Se protéger du soleil avec des produits solaires safe !

Les beaux jours arrivent et comme tous les ans, vous allez acheter votre crème solaire. Comme tous les ans, car les filtres solaires ne sont plus efficaces au bout d’un an, comme vous l’indique le petit sigle « pot de crème » sur vos cosmétiques qui contient un 6M ou 12M pour vous indiquer la durée de vie de votre produit.

Bref, comme tous les ans, vous allez vous retrouver devant un immense rayon de crèmes solaires et vous allez vous demander : "laquelle est la meilleure ?" Si vous cherchez la meilleure pour votre santé, je vais vous aider !

Quasiment toutes les crème solaires (comme la grande majorité des cosmétiques d’ailleurs, mais restons concentrés sur notre sujet) contiennent des substances dites « à risque » pour notre santé, notamment des substances cancérogènes, des perturbateurs endocriniens, des nanoparticules, des substances qui peuvent être toxiques pour le développement humain, diminuer la fertilité… mais aussi des substances dangereuses pour notre planète : les filtres synthétiques mettent en danger les récifs de coraux... Donc notre crème solaire nous protège en partie du cancer de la peau, mais elle fait des dégâts impressionnants… Alors, si on pouvait être protégé du soleil et éviter les dégâts, ça serait pas mal, non?

Comment savoir si tel ou tel produit est safe ou à risque pour ma santé ?

Allez sur Noteo, site qui liste une quantité impressionnante de produits de consommation tant d’hygiène et de beauté, que des produits d’entretien, des boissons et des produits d’alimentation. Pour chaque produit, vous avez une note santé, environnement, social et budget. N’oubliez pas d’enregistrer le site dans vos favoris (cf. résolution #4). Vous pouvez aussi télécharger l’appli.

Pour revenir à nos crèmes solaires, si vous faites une recherche sur Notéo, la seule crème qui ressort à 10/10 en santé, c’est une crème Alphanova. C’est une marque que je ne connaissais pas encore, je me suis renseignée sur internet, ça a l’air vraiment très bien : produits fabriqués dans le sud de la France, bio et naturels. Leurs crèmes solaires sont 100% naturels et biodégradables, sans filtres, sans nanoparticules et sans conservateurs chimiques. Cependant, j’attire votre attention sur le fait qu’au sein d’une même marque, un produit peut être respectueux de la santé et de l’environnement et un autre ne le sera pas ! Notéo a testé uniquement l’un des produits solaires de la marque, qui a obtenu 10/10. Les autres produits de cette marque n’auront peut être pas tous 10/10 !


Alors si votre produit n’est pas sur Noteo, et que vous voulez vérifier sa composition, vous pouvez le faire sur La Vérité sur les Cosmétiques où vous recherchez un par un les composants de vos produits dans l’onglet "la recherche INCI", c’est un peu fastidieux, mais ça en vaut vraiment la peine !


Je l’ai fait pour les crèmes solaires Melvita et il n’y a aucune substance dangereuse dans sa composition ! La seule substance controversée est l’oxyde de zinc (nanoparticules). Sur ce sujet, je vous conseille de lire cet article, qui conclut que les nanoparticules d'oxyde de zinc sont vraisemblablement beaucoup moins inquiétantes que les filtres solaires chimiques ! Ces nanoparticules permettent notamment d’éviter les traces blanches des crèmes solaires. Personnellement, je me dis qu’il vaut sûrement mieux pour ma santé que je prenne une crème solaire avec pour seul ingrédient potentiellement inquiétant des nanoparticules d’oxyde de zinc, plutôt que d’acheter une crème que je n’utiliserais pas, car elle laisse des traces blanches… Mais c’est mon opinion, à vous de voir !
L’autre inconvénient de la crème solaire Melvita est son prix 19 € les 40 mL. Ca peut paraitre cher, mais quelques euros de plus, c'est pas grand chose pour préserver sa santé! Après le format 40 mL, c'est très bien pour une crème visage, d'autant plus qu'elle est assez agréable et sent bon (testée et approuvée !), mais ce format ne peut pas convenir pour une crème pour le corps... Il en faudra une autre pour aller à la plage ! Pour moi, ça sera le lait solaire Biologique Haute protection SPF 30 d'Alphanova (13,50€ les 125g), pour lequel j'ai vérifié que l'ensemble des composants INCI est bien sans risque pour la santé et l'environnement!


Si vous voulez en savoir plus sur les produits solaires, la santé et l’environnement, vous pouvez lire l’article « Prêts pour votre départ en vacances – n’oubliez pas votre solaire adapté », toujours sur La Vérité sur les Cosmétiques, dans lequel vous trouverez d’autres produits solaires recommandés. Rappelez vous que c’est le produit qui est testé et non la marque !


Alors, quelle sera votre crème solaire pour cet été ? Avec des filtres chimiques ou des filtres naturels? Regarderez-vous sa composition avant de l'acheter? 
Si vous testez les composants INCI d’un produit, n’hésitez pas à partager les conclusions de votre recherche en commentaire ! Merci !